Conférence en français: Le rêve chinois de Balzac
Comme Victor Hugo, Honoré de Balzac s’est révélé comme un grand écrivain français en Chine. Son oeuvre entière «La Comédie humaine» est fort connue et appréciée des lecteurs chinois.
Comme Hugo, Balzac a un ‘complexe de Chine’. Grand sinophile, Bernard-François, son père, avait quantité d’ouvrages sur la Chine, qui constituaient une riche bibliothèque pour le jeune Balzac assoiffé de la connaissance de l’Empire du Milieu.
Balzac se souvient : ‘Mon enfance a été bercée de la Chine et des Chinois par une personne chère qui adorait ce peuple étrange.’ D’évidence, il faut lire, derrière la périphrase, le nom de son père. Et depuis son plus jeune âge, Balzac nourrissait son ‘rêve chinois’. Plus tard, il a introduit la Chine dans la « Comédie humaine » En 1836, Balzac a publié dans ‘La Chronique de Paris’ « L’Interdiction » où l’auteur a fait, par la bouche de son héros le marquis d’Espard, l’éloge du système chinois. Et puis, dans « Modeste Mignon »publié dans ‘Le Journal des débats’ en 1844, comme dans « La Peau de chagrin », il interprète son rêve chinois, disant que celui qui arrive en Chine devient immortel.
Il faut signaler aussi que Balzac avait écrit, selon son propre mot, ‘un long article’ intitulé « La Chine et les Chinois » qu’il a fait publier en quatre feuilletons dans ‘La Législature’ des 14, 15 et 18 octobre 1842. Bref, ‘Le Rêve chinois’de Balzac constitue un sujet fécond à traiter dans l’histoire des échanges littéraires entre la Chine et la France :
1) Quel est le rêve chinois chez Balzac ?
2) La Chine dans l’oeuvre de Balzac
3) La réception du roman balzacien en Chine
4) La Chine à la Balzac
Voilà une série de thèmes sur laquelle le conférencier s’apprête à livrer ses réflexions dans un dialogue transculturel.
Le conférencier : Professeur Shen Dali